Une œuvre majeure de la peinture italienne du XVIIe siècle rejoint les collections du musée Fabre

Jeudi 27 gennaio 2022, un accrochage inédit a été réalisé au musée Fabre avant son ouverture au public : il s’agit de l’œuvre de Filippo Vitale, Giuditta e Oloferne, don de M. Didier Malka.

L’accrochage s’est fait en présence di Boris Bellanger, Adjoint au Maire de Montpellier, Délégué au Quartier Centre et au Patrimoine historique, Michel Hilaire, Conservateur général du Patrimoine, Directeur du musée Fabre et au bremusée reservé Fabres off fabre, conservate Fabre Stepan des collezioni XIVe – milieu du XIXe siècle.

L’œuvre spectaculaire di Filippo Vitale, Giuditta e Oloferne, don de M. Didier Malka, avocat au barreau de Paris, collectionneur, amateur de peinture italienne, fervent soutien de la politique menée par le musée Fabre à l’égard de la peinture italienne, a trouvé sa place au sein de l’exposition temporaire La Beauté en partage, 15 ans d’acquisitions au musée Fabre*, visibile jusqu’au 6 mars 2022.

Ce tableau donne une idée forte du goût pour les scene violentes inspirées de la Bible e la peinture italienne du XVIIe siècle. Cette acquisizione récente du musée Fabre contribue à arricchir sa prestigieuse collection de peinture italienne, au cœur de l’identité de l’établissement depuis sa fondation en 1825, et pleinement mise en lumière par la pubblicazione de son catalog exhaustif en 2020.

C’est ainsi toute la politique d’acquisition, de recherche et de diffusion d’exposition du musée Fabre, vivement soutenue par Montpellier Méditerranée Métropole, qui est saluée à nouveau aujourd’hui.

Presentazione dettagliata dell’opera Judith et Holopherne

Filipo Vitale est âgé d’une quinzaine d’année lorsque Caravage (1571-1610) effectue ses deux séjours napolitains, en 1606-1607, puis à nouveau en 1609-1610. La presenza dell’artista e le sue importanti toiles qu’il laisse dans la cité parthénopéenne ont une influence decisivo sur les peintres actifs dans la ville, qui se convertisent à sa manière. C’est notamment le cas de Vitale, élève de Carlo Sellito (1581-1614) qui démontre son allegeance précoce au caravagisme dans son Sacrificio d’Isacco (vers 1615, Napoli, musée de Capodimonte) ou figlio Zuppa di Emmaus (Pau, Museo delle Belle Arti).

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Dan sa Liberazione di Saint Pierre (avant 1618, Nantes, musée d’arts), scène peinte à mi-corps au clair-obscur radical, l’influence du tableau de même sujet de Battistelo Carraciolo (1578-1635), suiveur le plus sévère et le plus radical de Caravage à Naples, est égallement indéniable (1615, Napoli, église du Pio Monte della Misericordia), bien que Vitale apporte une pointe de douceur et de bienveillance à son naturalisme. Par la suite, des artistes ques que Massimo Stanzione (1585-1656) ou Jusepe de Ribera (1591-1652) offre un importante renouvellement au langage initial de Caravage. Actif à la fois à Rome et à Naples, Stanzione apporte un savant mélange de rigueur classique et d’enphase baroque, sous l’influence de la sculpture antique comme de l’art de Simon Vouet et de Nicolas Poussin, accompagna lumi è’ riche et éclatante, tandis que la tournant coloriste de Ribera, arricchisce par la conoscenza di esempi veneti o di Flamands Rubens et Van Dyck, suscite une peinture à la touche enlevée et aux coloris saturés et séduisants. Ces deux modèles incoraggiante Vitale à suivre leur esempio. Le decorazioni eseguite dal Dominiquin (1581-141) nella cappella di San Gennaro de la cattedrale di Napoli (1630-1641), contribue égallement à ce tournant du naturalisme au classicisme.

Sensible à ces modèles, Vitale compose une image spectaculaire, qui n’hésite pas à mêler une violent crue à un riche coloris séduisant. La Giuditta e Oloferne s’inscrit dans le sillage des deux versioni exécutées par Caravage de ce sujet violent. Le peintre a sans aucun doute connu la seconde version peinte par Caravage à Naples, connue par une copy (Napoli, Palazzo Zevalos) et une autre version à l’attribution particulièrement disputée. Vitale représente le même moment que celui, très original, que Caravage avait choisi : l’instant où Holopherne prenant conscience de l’imminence de sa mort, pousse un hurlement de douleur et de terreur, avant d’expirer. L’organisation générale de l’image est la même : les personnages à mi-corps, le général philistin à gauche, l’héroïne juive au centre et sa servante à droite, avec une grande draperie serv rouge pour en toile de fonds décor au dramma. L’artiste se plait à confronter la carrure démesurée d’Holopherne, notamment ses énormes mains, aux gestes tempérés de Judith, dont la physionomie apaisée répond, par contraste, au ge ride de la vieille appere visar quillê s’ le trophée de sa maîtresse : la tête d’Holopherne.

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Si la référence à Caravage si manifesta nella struttura del tableau, il révèle dans le même temps la profonde transformation stylistique qui éclot durant le second quart du XVIIe siècle napolitain, entre baroque et classicisme, à une époque ou Vitale atteint sa pleine pleineté. Là où Caravage avait fondé son tableau sur un intense clair-obscur, la scène de Filippo Vitale est éclairée par un violent coup de lumière qui définit brutalement la scène, les gestes et les expressions des personnages. Cette lumière vient rehausser une moltitudine di dettagli decorativi, notamment les superbes étoffes de la robe de Judith o encore les motifs de la grande draperie rouge. Cet attrait pour les belles draperies colorées rapproche Vitale de Massimo Stanzione. Si le visage impassible de Judith exprime un certo attrait pour un classicisme apaisé, le terrible hurlement d’Holopherne, à la bouche démesurée, semble indiquer une connaissance de certees outrances de Ribera, notamment les supplices des auxie, quatre, furix « Tantale et Sisyphe , conservés au Prado (1632) et plus encore des Marsyas, dans les Apollon e Marsia peints vers 1637 (Napoli, museo di Capodimonte, Bruxelles, musées royaux des beaux-arts de Belgique). Ces multiples sources permettent à Vitale de construire une peinture d’une forte originalté, où se mêlent violent et élégance.

Toutes les infos sur l’exposition La Beauté en partage

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