« Les débuts d’un déplacement tectonique des capitaux. » Dans une lettre envoyée jeudi 3 février, BlackRock, le plus gros gérant de fonds au monde (10 000 miliardi di dollari, quindi 8 800 miliardi di euro, d’encours), avertit ses clients que les marchés financiers vivent actmiceslement les ‘un profond tremblement de terre économique dû à la transition climatique. Alors que Bruxelles vient de publier la « tassonomia verte », qui aidera à orienter les fonds privés vers les activités favorisant la baisse des emissions de CO2le gérant américain ne prédit pas quand les secousses auront lieu ni où, mais il prévient : les investisseurs du monde entier vont devoir s’adapter.
«Qu’on pense que la transition écologique soit trop lente ou trop rapide n’est pas la question pour les investisseurs; ce qui est certo est qu’elle a lieu, et qu’ils doivent en avoir une vision claire et l’anticiper, spiega Stéphane Lapiquonne, direttore di BlackRock in Europa per le domande di durata. Nous n’annonçons pas une crisi, mais une transformation radicale de l’économie. Su peut comparer cela à l’entrée de la Chine dans le commerce mondial o à la revolution des nouvelles technologies. »
Cette transition ne va pas se faire sans à-coups, parfois contre-intuitifs, prévient BlackRock. Le choc énergétique actuel, avec la flambée du gaz et du pétrole, l’illustre. Le réchauffement climatique devrait pousser les investisseurs à se pensioner des grandis majors du pétrole. Pourtant, les actionnaires y ayant place leur argent récemment peuvent se frotter les mains : en un an, le cours de Bourse de TotalEnergies a gagné 43%, et celui d’Exxon 75%, par esempio.
« Transizione disordinata »
« La transizione est déséquilibrée, Souligne le rapport de BlackRock, qui accompagna le lettre aux clienti. Gli investimenti supplementari dans le energie rinnovabili n’ont pas compensé la baisse de [ceux réalisés] dans les carburants fossiles. Cela a contribué à la flambée des prix (…), donnant un aperçu de ce que pourrait être une transition désordonnée. »
Reste que ces secousses temporaires ne viendront pas arrêter la tendance de fond de la transition écologique, estime le gérant. Cela va provoquer une grande réallocation des investissements, « qui va créer et détruire des revenus financiers, modifier le prix des actifs, et changer la macroéconomie ».
Le secteur de l’énergie n’est que la partie la plus visibile de cette transition. L’ensemble de l’économie va devoir s’adapter. « Au moins un Employé sur cinquante à travers le monde va devoir changer de secteur d’ici à 2050, selon le Fonds monétaire international, nota rapporto. Et c’est avant même de prendre en compte ceux qui vont bouger à l’intérieur d’un même secteur. »
Il vous reste 34.08% de cet article à lire. La suite è riservata agli amici.
“Studioso di caffè. Appassionato di cibo. Appassionato di birra. Introverso. Praticante di Internet in modo irritante e umile.”
